Article de la revue PC - 97 chiens de traîneau

Voici une triste histoire que relate la revue Passionnément chien du mois de février 10.

Le 17 novembre 09, la SPCA Labelle-Laurentides (SPCALL) assistée de la Human Society International (HSI) et de la United Animal Nations (UAN), procédait au sauvetage de 97 chiens de traîneau dans la région de Ste-Agathe.
«Le propriétaire exerçait le métier de musher depuis trois ans dans la région de Mont-Tremblant et possédaient 97 mâles et femelles Huskies sur un vaste terrian loué, isolé en bordure d'une forêt.
La plupart des chiens étaient attachés à l'aide de chaînes de quelques pieds et reliés à un poteau de métal et presque tous avaient une niche surélevée comme abri de fortune.

Selon les rapports des médecins vétérinaires, il y avait 30 femelles en gestation, donc environ 150 chiots à venir. Bon nombre de ces huskies avaient déjà atteint l'âge respectable de 10 ans, certains étaient affaiblis, aveugles, sévèrement déshydraté, amaigris, recouverts de poux et de parasites internes, d'autres avaient les yeux et des plaies infectés».

La SPCA des Laurentides a déposé une plainte auprès d'Anima-Québec (organisme provincial chargé d'appliquer la Loi P-42), cependant ce dernier n'ayant que 5 inspecteurs ne pouvait préciser quand ils pourraient se rendre sur les lieux. Mais l'hiver approche et la SPCA des Laurentides s'inquiète alors elle dépose une demande d'aide auprès de la Humane Society International, qui accepte d'effectuer le sauvetage.

À la différence d'une saisie, un sauvetage requiert l'accord du propriétaire du chien. Après deux semaines de discussion, le propriétaire des 97 chiens a accepté qu'on vienne prendre les chiens.
Tout s'est organisé rapidement: les locaux, les vétérinaires, les équipes de soutien pour les soins, les foyers d'accueil pour les femelles enceintes, la planification des fonds pour héberger et nourrir les dizaines de bénévoles de la UAN et pour défrayer le coût de transport des chiens, etc.
Les chiens seront acheminés dans différents refuges du Québec, de l'Ontario, de la Nouvelle-Écosse et dans trois états américains.

Le lendemain du sauvetage, trois femelles avaient déjà mis bas de 10, 9 et 7 chiots adorables.
Cette histoire fut très médiatisée partout au Canada, mais peu de gens compendront que le propriétaire ne sera pas poursuivi en justice. Il n'y a pas eu de cruauté extrême (code criminel canadien) et Anima-Québec (Loi P-42) ne pouvait intervenir sur le champ en raison d'un manque d'effectifs. Pour que ces chiens puissent être extirpés rapidement de leur condition misérable, il aura fallu l'intervention de la SPCA des Laurentides, un organisme qui, pourtant, ne dipose d'aucun outil légal pour saisir et poursuivre en justice.

L'article se termine ainsi: «nous ne verrons plus la randonnée de chiens de traîneau avec les mêmes yeux et le même émerveillement. Toute cette histoire nous a fait découvrir que la maltraitance et la négligence envers les chiens ne sont pas du seul apanage des usines à chiots».


Aline

C'est absolument épouventable et inexcusable! Pauvre bêtes! Maudit que ces histoires-là me mettent toute à l'envers! Cet homme recommencera dans quelques années car il n'aura définitivement pas compris sa leçon! Je suis contente que les chiens ont trouvé abri ailleurs!

histoire triste... ouff.. quand je lit des chose de meme maudit que je trouve que mes chien sont chouchouter ..

malheureusement comme mylene dit il va recommence dici une couple dannee jespere que non mais.. ca va etre dure de placer tout ces chien et encore plus tout ces chiot