Chats en péril...

En péril à cause d'humains, évidemment. Une famille a aménagé l'an passé à Ste-Julienne dans Lanaudière avec plus de 100 chats. Puis le diable a pris dans la cabane, la femme est partie avec les enfants et le mari a mis les chats dehors. Le trou-du-c. a désinfecté la maison et la garde avec une carabine. Voilà décrits en quelques mots, des mois de souffrance pour ces pauvres chats qui n'avaient pas mérité une telle fin.
Voilà aussi un autre exemple de toute la cruauté qui se passe dans le Québec profond. Les chats errent maintenant partout dans le village et les voyous en voiture essaient de les écraser. Il y en a sûrement de blessés qui traînent dans les fossés. Aucun organisme, aucun service municipal n'est venu en aide à la dame qui s'en occupe. Mme Jolin est une dame avec de l'allure et de la compassion. Elle ne pouvait les voir souffrir sans rien faire. Mais elle est à bout de ressources. Les vétérinaires de Rawdon lui chargent un bras pour les stérilisations et les soins, exigent des vaccins, etc. Elle n'en finit plus de payer. Elles l'ont même accusée de cruauté il y a quelques semaines quand elle leur a amené un chat qui pourrissait sur pattes à cause de ses blessures profondes. Elle a mis des jours à l'attraper tant il était craintif. Personne ne voulait lui prêter une cage-trappe. Pauvre petite bête. Mais les vétérinaires lui ont fait réponse, sans compassion qu'il a souffert ainsi pendant plus d'un an et qu'il aurait dû être attrapé l'an passé. Mais aucune de ces vétérinaires ne s'est offert à aider.
Nous savons maintenant qu'on ne peut compter sur aucun organisme pour aller de l'avant avec ce projet d'évacuation massive. Les filles, c'est sur vous que ces chats comptent maintenant. Chacune doit faire un petit effort pour trouver une solution permanente. L'hiver s'en vient et le tout doit être fait dans les prochaines semaines. Malgré les bons efforts de Mme Jolin, ce sont toujours les gros matous qui occupent les places dans les boites qu'elle et son mari ont installées sur la galerie et les jeunes chats et les femelles enceintes restent dehors. Donc, il n'est pas question de se dire : ah, quelqu'un d'autre s'en occupera, moi j'ai mes obligations. Il faut être solidaires et faire un effort communautaire. Chaque petite action compte.
Notre mère nous a élevés sur deux principes :
1er principe : va voir si tu peux aider;
2e principe : si tu ne peux pas aider, tasse-toi, nuis pas. Et cela vaut pour toutes les situations. Qu'il s'agisse d'enfants ou d'animaux.
VOICI CE QUE JE PROPOSE :
1. Mme Jolin est prête à continuer à nourrir la colonie, à veiller sur les chats tout le temps qu'il faudra. Elle les connaît, peut les trapper et se porte volontaire. Dans le moment, il y en a des jeunes qui doivent être trappés, stérilisés et adoptés le plus tôt possible. Sinon, au printemps quand les ratons-laveurs vont sortir de leur hibernation, ce sera un autre massacre. Ils les blessent ou les mangent carrément. C,est l'enfer!
2. Il y aurait lieu de transporter les chats vers un refuge où ils seront évalués, soignés et socialisés et ensuite adoptés par des bonnes familles. L'endroit n'est vraiment pas recommandé pour faire du TNR (trap-neuter-release) à cause de la mentalité.
3. Les plus hypothéqués devront être gardés au refuge le temps qu'il faudra. D'où la permanence du refuge car il y en aura toujours de nouveaux abandonnés. Ste-Julienne comme St-Calixte sont des villages renommés pour la cruauté et l'abandon d'animaux. J'ai connu une colonie identique à St-Calixte, village d'à-côté.
CE DONT ON AURA BESOIN
1. De plusieurs bénévoles, évidemment (environ 25) et de partout.
2. De plusieurs voitures disponibles le matin. Mme Jolin aimerait les attraper le matin et qu'ils soient transportés immédiatement vers une clinique ou un refuge.
3. De cages de transport (au moins une dizaine) pour l'aller-retour des bénévoles, le temps de désinfecter, etc.
4. Mais le plus important : d'un refuge où des bénévoles expérimentées pourront passer à l'action. Dans le moment, tous les refuges pour chats qu'on connaît sont pleins aux portes. S'il le faut, on en créera un nouveau. Il y a plein de retraités à Laval et je suis sure que plusieurs pourraient nous aider là-dessus. Si vous avez un local à proposer, c'est le temps.
5. D'une personne chargée de courir les commanditaires et les levées de fonds. Barnotti va nous faire des difficultés là-dessus, c'est de l'argent qui n'ira pas dans ses poches. Donc on ne peut l'avoir dans le portrait, n'y pensez même pas, il va euthanasier les chats sans poser de questions. Ce n'est pas le but recherché
6. De familles d'accueil. Ce sera plus difficile car plusieurs chats ont de la rhino. D'ailleurs Mme Jolin me dit qu'elle en trouve l'hiver en très mauvaise condition et qu'ils en meurent. Donc ce sera de la quarantaine à prévoir.
7. Une clinique vétérinaire disponible et surtout, une vétérinaire avec de la dextérité et qui sait manipuler des chats craintifs. On ne veut pas les rachever mais les soigner.

Voila pour le moment où nous en sommes. Le trappage doit commencer au plus tard le 8 octobre. Çà nous donne 2 semaines pour trouver une solution.
J'attends vos suggestions car cette évacuation est impossible à faire par une seule personne. Il faut se donner la main. S.V.P. me répondre sur ma boite de courriel personnelle : [email]larose_2@hotmail.com[/email]
Merci à l'avance pour ces pauvres petits.
Janine Larose, fondatrice
Réseau pour animaux perdus et trouvés | Lost and Found Pet Network
www.rapt-lfpn.org
S.V.P. distribuez ce message, les animaux comptent sur vous.
P.S . Pour être tenues au courant de la situation et du progrès de l'évacuation, s.v.p. aller sur www.rapt-lfpn.org et vous inscrire à l'infolettre. Des rapports de progrès seront émis régulièrement via ce courrier. Merci.

pauvre petit la dame fait tout ce quelle peut et il na personne pour laider crime que le monde est con des fois.. meme la ces quoi lidee davoir 100 chat dans une maison!!!